L’engagement des collaborateurs, c’est le moteur qui fait avancer une entreprise. Et qui en est le gardien ? Le manager. Il n’est pas seulement là pour superviser, mais pour inspirer, guider, et donner le ton à ses équipes. Sa posture joue un rôle essentiel dans la motivation des collaborateurs. Et prendre soin des managers, c’est s’assurer que les équipes soient prêtes à s’engager à 100 %.
Et si justement, douter, était un outil nécessaire au déploiement de sa puissance managériale ?
Dans la confidentialité d’un coaching, on se confie volontiers sur ses doutes bien que le mot « doute » ne soit pas toujours utilisé. Mais en plein jour, peu de managers ou dirigeants osent exprimer leur doute à voix haute. Et pourtant, on n’attend pas de ces femmes et de ces hommes d’être des super héros ni d’avoir réponse à tout. Leur rôle est de donner du sens, guider, inspirer, responsabiliser, cadrer parfois, mais certainement pas de tout décider unilatéralement.
Douter des autres est facile ; douter de soi un sujet bien plus délicat.
Comme si douter était une tare, un défaut ou, pire encore, un manque de leadership ! Le vocabulaire que nous utilisons reflète souvent notre biais, conscient ou inconscient, qui nous incite à minimiser notre doute. D’ailleurs les recherches de « doute » sur Google nous orientent vite sur des “trucs et astuces” pour ne pas ressentir le doute et se montrer fort et confiant à toute épreuve.
Pourtant, tout apprentissage et tout développement se fait en passant par de l’inconfort.
Cette vérité fondamentale est vraie aussi pour le management. Le doute est l’inconfort nécessaire pour nous faire avancer et grandir en tant que personne et manager. Donc ici pas de remèdes CONTRE le doute, mais plutôt une méthode pour apprendre à s’en servir comme d’une force.